Friday, June 26, 2009

Sujets BAC juin 2009 (France métropolitaine)

1-Sujets SES BAC juin 2009 (France métropolitaine)
http://ses.ac-bordeaux.fr/spip_ses/article.php3?id_article=414

2-Sujets du bac de Littérature TL de France métropolitaine, session juin 2009
http://hubertcamus.wordpress.com/2009/06/18/sujets-bac-litterature-2009/

3-Sujets du bac d’histoire-géographie session 2009
http://bac2009.blog.lemonde.fr/2009/06/24/bac-histoire-geo-un-peu-de-corrections/
L’épreuve d’histoire-géographie du Bac 2009 proposait donc un sujet sur les États-Unis (un spécial pour les S et un très, très, mais alors très convenu pour les L et ES). Pour vous en convaincre, lisez plutôt :
Composition: “L’organisation du territoire des États-Unis d’Amérique” (séries L et ES)
Composition: “La façade atlantique des États-Unis“ (série S)
… et en histoire, je vous le demande, une étude de document sur (penser au Trivial Pursuit italien) ? .. Alain Delon ? Non, vous aviez une chance sur 2, c’était Charles de Gaulle. Mais attention, de Gaulle par Kissinger ! ça sent le souffre et les révélations de dernière heure : “La présidence du général de Gaulle vue par Henry Kissinger” (toutes séries).

Wednesday, June 3, 2009

De nouveaux sujets du bac 2009 en Amérique du nord

De nouveaux sujets du bac 2009
"L'Etat est-il un mal nécessaire ? " "Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir". Ces deux sujets de philosophie sont tombés au bac 2009… En Amérique du nord le bac a commencé le 2 juin et les épreuves vont se succéder jusqu'au 9 juin. Le lycée Rochambeau, de Washington, a la gentillesse de mettre en ligne, cette année encore, les sujets.



En histoire géo: la géo en premiere partie :




Friday, April 24, 2009

Sujets Bac Pondichery 2009

1: Sujets Bac S
http://www.scribd.com/share/upload/11175054/22f4hzg1uhiel2a3nu3n

Bac Blanc correction Avril 09

1: Composition
Les espaces de la puissance des Etats-Unis : de l’échelle mondiale à l’échelle locale
http://www.scribd.com/share/upload/11173945/ohlihnqd0sd6wvttz0j


2: Explication d'un document d'histoire
Une analyse américaine de la situation en Asie dans les années 1960
http://histoire-geo-documents-tes.blogspot.com/2006/06/corrig-du-bac-histoire.html

3:Explication d'un document d'histoire
Le général de Gaulle et le fonctionnement des institutions
http://www.scribd.com/doc/14639852/Explication-dun-document

Tuesday, April 21, 2009

LE BRESIL




1- Croquis:



les contrastes régionaux du développement au Brésil.





Cours: Le Brésil, une puissance du Sud
http://docs.google.com/Doc?id=dcp29p9n_650hj8p9rcs


Sunday, April 19, 2009

Wednesday, April 8, 2009

Monday, April 6, 2009

Préparer le bac general : L'épreuve d'histoire-géographie

L'épreuve d'histoire-géographie au bac général se compose de 2 épreuves, l’une en histoire et l’autre en géographie. L’une de ces 2 épreuves est dite « principale » : elle propose, au choix du candidat qui en traitera une et une seule, 2 compositions et l’étude d’un ensemble documentaire. Cette dernière épreuve est découpée en 2 parties distinctes : la réponse à quelques questions (5 au maximum) puis la "réponse organisée au sujet". Les exercices de la l’épreuve mineure sont connus depuis longtemps : le croquis de géographie permet la réalisation d’un croquis et sa légende organisée alors que le commentaire d’un seul document concerne l’analyse d’un document à l’aune d’une série de questions.
Le BO et les documents d’accompagnement
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/7/MENE0400158N.htm
http://www.cndp.fr/secondaire/geographie/
Une comparaison « ancien » / « nouveau » bac…
http://www.ac-grenoble.fr/histoire/programmes/lycee/classique[...]
A Caen, une analyse de la session 2006 par les corps d’inspection :
http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/histgeo/ipr/bilan%20ba[...]
A Grenoble, une analyse de la session 2006
http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/hg/file/infoipr/sy[...]
Des précisions de l’IGEN
L’Inspection Générale a publié en décembre des réflexions pour conduire le programme de Terminale. Réaffirmant que l’Histoire et la Géographie devaient être enseignées à parité d’horaire, les pistes offertes sont nombreuses mais n’imposent aucun postulat de départ. Des mises au point sur les épreuves du baccalauréat sont l’occasion pour l’Inspection Générale de souligner la nécessité de conduire plus de candidats à choisir la composition. Ils rappellent enfin que le nombre de sujets est limité le plus souvent à une douzaine de possibilités en cartographie.
Sur Eduscol
http://eduscol.education.fr/D0012/IGEN_orientations-[...]
Bien connaître l’épreuve
Le bac est l'épreuve la plus traditionnelle du système éducatif français. Il convient de bien connaître les types de sujets et l'organisation de l'examen. Pour cela, le ministère publie la définition des épreuves.
Le BO
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/7/MENE0400158N.htm
Le site académique de Grenoble répond aux questions que les candidats peuvent se poser à travers une FAQ (foire aux questions) de façon très claire.
http://www.ac-grenoble.fr/histoire/programmes/lycee/classique/[...]
Revoir les cours et évaluer ses connaissances
2 sites sont très utiles, celui d’Eric Ranguin et celui de JF Caremel : vous trouverez certainement un complément de cours… mais rappelez-vous que la base est le cours de votre enseignant !
http://erra.club.fr/page-du-BAC.htm
http://www.histoire-geo.org/
Critères, compétences et évaluation
Cinq critères pour évaluer les épreuves du baccalauréat pour harmoniser les attentes des correcteurs, c’est ce que propose le site académique de Versailles à la suite d’un stage sur l’évaluation. Même si cela peut paraître simple, voire simpliste à certains, il est tout de même intéressant de noter que la partie sur le croquis propose cinq critères tout à fait pertinents. Par exemple, le premier critère : « Pertinence de la légende (classement, hiérarchisation, harmonie figurés/titres ; titres « qui parlent » » sonne comme un rappel important. Une remarque quand même : que veut dire « un titre qui parle » ? Autre chose que 1-les moyens, 2- les buts ? ou bien une cohérence avec des titres qui se « répondent » les uns aux autres ?
http://www.histoire.ac-versailles.fr/spip.php?article420
Toujours sur le site de Versailles, sous forme de tableau, vous trouverez pour chaque épreuve de type bac la liste des compétences que les élèves doivent maîtriser. Un autre tableau propose des fourchettes de notation selon que ces compétences auront été ou non maîtrisées par le candidat.
http://www.histoire.ac-versailles.fr/spip.php?article418
Annales du baccalauréat
Les sujets du baccalauréat en ligne ? C’est fait ! Les collègues de l’académie d’Aix-Marseille ont réussi le tour de force de lister les sujets du baccalauréat français partout dans le monde. Intéressant, si on se réfère à la lettre de l’Inspection Générale du mois de décembre :
http://www.histgeo.ac-aix-marseille.fr/annales/index.htm
Revoir ses méthodes
Mais avoir des connaissances ne suffit pas. La réussite au bac passe surtout par la capacité à réaliser des exercices précis : composition, croquis, étude de documents. Cela suppose un entraînement régulier qui ne peut être acquis qu'en classe. Internet peut cependant vous aider en vous faisant bénéficier des conseils d'enseignants expérimentés. Vous trouverez également en ligne des fiches méthodologiques qui vous aideront à voir ce que les correcteurs s'attendent à trouver dans une copie.

Un guide
La méthodologie au lycée est un guide pour les élèves présentant les épreuves du baccalauréat, les différents documents auxquels ils peuvent être confrontés, et la façon d'aborder les sujets. Ce dossier a été réalisé par l'équipe pédagogique du Lycée Xavier Marmier (Pontarlier) avec la collaboration précieuse de Brigitte Morteau.
http://missiontice.ac-besancon.fr/hg/spip/IMG/doc_Method[...]

La composition
Avec cet exercice interactif, de Pascal Boyries, l'apprentissage de la composition devrait être plus facile. Le lycéen doit suivre les étapes de l'analyse du sujet, en l'occurrence l'URSS dans les relations internationales, puis se lancer dans la rédaction et la conclusion. Il s'initie avec cet outil interactif aux règles de ce vieil exercice.
http://www.log.ac-grenoble.fr/loghg/cours/term_s/h1/co[...]

L’étude de documents
A Rouen, deux enseignants expliquent en détail comment faire face à la nouvelle épreuve d'étude de documents.
http://www.ac-rouen.fr/pedagogie/equipes/hist_geo/cde/mth/[...]
A Rouen, Jacques Barot et Jean-Yves Cleach font le point sur les trois étapes de l'exercice en signalant ce qui est interdit et ce qui est utile. La fiche s'adresse aux futurs candidats et elle leur sera utile.
http://www.ac-rouen.fr/hist-geo/cde/mth/etude_doc.htm

Le croquis géographique
Cette épreuve suppose à la fois des connaissances, une capacité à construire un plan ordonné et une bonne connaissance du langage cartographique. Son apprentissage est assez complexe. A noter qu’il est possible d’insérer de petits croquis dans une composition.
Jacques Muniga a mis en ligne une méthodologie complète à partir du cas de l'Amérique du Nord et de l'Europe… qui permet en même temps d'apprendre les notions sur ces espaces grâce aux cartes.
http://perso.wanadoo.fr/croquis.geo.sdlv/
http://perso.wanadoo.fr/croquis.geo.sdlv/SDLV_Europe_cours.htm
Sur le site de l'AFDG, Vincent Capdepuy présente un croquis qui met l'accent sur l'insertion de la façade Atlantique dans l'organisation de l'Amérique du Nord. Ainsi les liens avec l'ouest des Etats-Unis sont-ils très présents et le croquis souligne la présence de métropoles relais vers l'ouest de la façade. L'espace Méditerranéen est présent sur le site académique de Rouen et l'espace Rhénan sur celui de Besançon. Les cartes faites par ordinateur vous semblent trop difficiles à reproduire ? Consultez les croquis d'élèves
http://www.afdg.org/spip/article.php3?id_article=91
http://www.ac-rouen.fr/hist-geo/doc/cfr/nsmed/nsmed.htm
http://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/BJacquet/c[...]
On pourra aussi s’appuyer de façon très utile sur le travail se synthèse et de recension de Daniel Letouzey « Le Croquis au Bac ».
http://clioweb.free.fr/carto/croquis.htm
On retiendra aussi l’excellent site de Anne Philipon et Joëlle Salazar pour le croquis en terminale.
http://annejo.perso.cegetel.net/
Et l’oral
Malgré ces conseils, vous n'avez pas été très brillant à l'épreuve écrite.
Le BO
http://www.education.gouv.fr/bo/2004/7/MENE0400158N.htm
Une vidéo de conseils
http://lewebpedagogique.com/histoire/10-points-pour-reussir-[...]
preparer

Friday, April 3, 2009

La politique extérieure de la France ( 1945-2003)

La politique extérieure de la France ( 1945-2003)

Problématique : Comment évolue la politique extérieure française ? Existe-t-il des constantes dans la diplomatie ? Quels sont les thèmes du positionnement de la France dans les relations internationales ?
I 1945 –1958 : De l’empire à l’Europe. Dissoudre l’empire colonial et construire l’Europe. La France cherche à se maintenir parmi les grandes puissances.
a) La construction de l’Europe, l’occasion d’un rapprochement avec l’Allemagne.
Au sortir de la Guerre, la France participe à l’occupation de l’Allemagne. Elle adopte alors une politique intransigeante vis à vis de l’Allemagne. Mais dès 1948, la France se retrouve, malgré ses réticences, dans l’obligation de participer avec les E-U et le R-U à ce qui a constitué l’embryon de la RFA : La trizone. En 1950, le ministre des affaires étrangères français Robert Schuman et Jean Monnet, réalisent une déclaration où ils envisagent la création d’une fédération européenne et où ils annoncent la mise en commun des productions d’acier et de charbon de plusieurs pays européens dont la France et l’Allemagne. C’est la CECA ( Communauté européenne du Charbon et de l’Acier) née en 1951 qui se profile ici (Allemagne, Belgique, Italie, France, Luxembourg, Pays-Bas. Côté allemand, ce rapprochement doit beaucoup à la volonté du chancelier Konrad Adenauer. ( Chancelier de 1949 à 1963 ). Si la France, accepte cette coopération dans le domaine économique, son Assemblée Nationale rejette par contre en 1954, le projet de CED ( Communauté européenne de Défense. Pour résumer, beaucoup de députés craignent la remise en cause dans ce domaine de la souveraineté française. Ce contretemps appelé à durer finalement ( on s’en rend compte aujourd’hui) ne remet pourtant pas en cause le rapprochement Franco-allemand. En effet en 1954, la France reconnaît la souveraineté totale de l’Allemagne. La construction d’une organisation économique se poursuit en Europe. En 1957, le traité de Rome établit un marché commun associant les 6 pays participant déjà à la CECA.
Conclusion : La France a donc un rôle majeur dans la construction européenne. Cette construction participe à l’établissement d’une paix durable entre la France et l’Allemagne.
b) Les relations avec les deux grands.
Pendant cette période, l’enjeu pour la France est de s’affirmer face aux deux grands vainqueurs de la seconde guerre mondiale. Elle y parvient partiellement, Winston Churchill contribue à la faire accepter parmi les puissances occupantes de l’Allemagne. La France obtient également un siège au conseil de sécurité de l’ONU.
La France fait partie des puissances occidentales ( Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni, Danemark, Islande, Italie, Norvège, Portugal, E-U et Canada) qui s’inquiètent de la progression du communisme en Europe et dans le monde. Elle signe en 1949, le traité de Washington qui donne naissance à l’Alliance Atlantique. Pour la période, il faut tenir compte de l’adhésion à l’OTAN également de la Grèce et de la Turquie (1952) et de l’Allemagne en 1955.
Les limites de la puissance française apparaissent cependant à l’occasion de la crise de Suez en octobre 56. En effet, la France comme le Royaume-Uni sont à cette occasion confrontés à la double opposition des Etats-Unis et de l’URSS qui les oblige à se retirer d’Egypte à la suite de leur opération « mousquetaire ».
c) Les conséquences sur la politique étrangère française du déchirement colonial.
Dans la crise de Suez, le contexte colonial, n’est pas à négliger. En effet, la France est engagée de puis 1946, dans des conflits coloniaux. Au total, entre 1946 et 1958, la France connaît 12 ans de conflits coloniaux (Indochine, Algérie, Madagascar). Or sur la question coloniale, la France subit les attaques de l’ONU, des Etats-Unis et de l’URSS. Ce fut notamment, le cas en octobre 56, quand la France capture par un détournement d’avion le leader indépendantiste algérien Ben Bella.
Conclusion : La France parvient à se maintenir dans le concert des nations mais les limites de son rayonnement sont déjà évidentes à l’heure où s’étiole l’empire colonial.
II 1958-1969 : Avec de Gaulle, l’affirmation de la politique d’indépendance nationale.
De Gaulle en tant que président de la 5ème république, mène la politique étrangère de la France. Dans ce domaine, il conserve de ses premières amours politiques et de son engagement dans la guerre, un attachement jaloux à la souveraineté nationale.
a) Les moyens d’une indépendance nationale.
Pour accroître la crédibilité de la France sur la scène internationale Il développe une politique de dissuasion nucléaire. En avril 1960, éclate la première bombe nucléaire Française. Il fait augmenter les crédits accordés à la défense. En 1963, il refuse un projet de force nucléaire multilatérale.
Cette politique d’indépendance passe également par un refus de l’hégémonie américaine. On parle souvent de 1966, mais dès 1959, la France retire ses forces navales méditerranéennes de l’OTAN. Elles seront suivies en 1963, par les forces de l’Atlantique. Enfin en 1966, la France retire l’ensemble de ses forces militaires du commandement intégré de l’OTAN. Les bases de cette organisation sur le territoire français sont d’ailleurs démantelées.
b) Une politique d’équilibre entre les deux grands.
Cette attitude est complétée par une politique d’équilibre entre les deux grands qui n’est pas sans provoquer la colère des Etats-Unis.
Ainsi en 1960, Nikita Khrouchtchev est en visite à Paris. En juin 1966, de Gaulle est à son tour en URSS. Il se rend également en Pologne en 1967 et en Roumanie en 1968. Entre temps en 1964, la France à reconnu la République Populaire de Chine. En 1966, comble des provocations, à Phnom Penh (Cambodge), de Gaulle prononce un discours où il condamne l’intervention américaine au Vietnam.
c) La politique européenne de Gaulle.
En ce qui concerne la construction européenne, de Gaulle est contre une Europe supranationale. Il s’inquiète également de l’influence des Etats-Unis en Europe. C’est pourquoi il s’oppose à l’intégration dans la CEE du Royaume-Uni. Il a certainement en tête cette déclaration faite par Winston Churchill « Sachez que chaque fois qu’il nous faudra choisir entre l’Europe et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ».
De Gaulle, poursuit le rapprochement avec l’Allemagne. Par exemple en janvier 1963, est signé à Paris, un traité de coopération Franco-allemande.
d) La volonté de renforcer l’influence française dans le monde.
La coopération est renforcée. Une part importante du revenu national lui est consacrée. Dans le même ordre d’idée des accords de défense ou d’assistance sont signés avec des Etats africains, anciennes colonies pour la plupart.
De Gaulle soutien également les aspirations nationales. En juillet 1967, il affiche son soutien au mouvement indépendantiste du Québec. Il déclare, en effet, « vive le Québec libre ». Ce discours l’amène d’ailleurs à écourter son séjour au Canada.
Dans les années 60, la politique française devient favorable aux pays arabes. Par exemple, à la suite de la guerre des six jours en 1967, il condamne les annexions israéliennes. A cette occasion, il utilise une expression ambiguë qui continue à susciter de nombreux commentaires. Il déclare, en effet au sujet des israéliens : « un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur ».
Conclusion : De Gaulle eu donc deux objectifs majeurs : maintenir pour la France le statut de grande puissance, préserver la souveraineté et l’indépendance nationale.
III Ruptures et continuité dans la politique étrangère française depuis 1969.
Les successeurs de Gaulle poursuivent-ils sa politique ?
a) Georges Pompidou.
Il poursuit de nombreux aspects de la politique Gaullienne. En 1970, il se rend en visite en URSS. En 1971, Léonid Brejnev lui rend la visite. La même année, il réalise une tournée en Afrique. Sous son mandat des armes sont vendues à la Libye. La politique de dissuasion nucléaire est maintenue.
Mais, il est favorable à une accélération de l’élargissement de la CEE.En 1972, les Français répondent positivement au référendum sur le principe d’un élargissement de la CEE au Royaume-Uni. En 1973, la Grande-Bretagne, l‘Islande et le Danemark adhèrent à l’Europe.
b) Valéry Giscard d’Estaing.
VGE maintient le contact avec l’URSS. En 1974, Brejnev est en France. En 1975 VGE se rend en URSS et rendez vous compte, il fleurit la tombe de Lénine. En 1975, il réunit une conférence sur la coopération économique internationale. Il mène également une politique favorable aux pays arabes au moyen-orient. Sous son mandat, l’intégration croissante dans l’Union européenne se poursuit. Ainsi en 1979, a lieu la première élection du parlement européen au suffrage universel.
c) François Mitterrand.
Avec François Mitterrand se poursuit la politique franco-africaine des réseaux héritée en partie de l’ère gaullienne. Mais on assiste sous son mandat à un rapprochement dans les faits avec les Etats-Unis. En 1991, la France participe à la coalition pendant la guerre du Golfe. J-P Chevènement, ministre des affaires étrangères n’accepte pas lui cette attitude et démissionne. Sous son mandat débute la baisse des budgets militaires, les essais nucléaires sont d’ailleurs suspendus, même si la défense française reste basée sur le principe de dissuasion.
d) Jacques Chirac.
Jacques Chirac est un gaulliste, mais durant sont premier mandat, sa politique étrangère n’est pas tout à fait orthodoxe. Certes, il reprend en juin 1995, les essais nucléaires, mais en 1995, la France réintègre l’OTAN. La France s’engage à Nice à contribuer à la mise en place d’un corps d’armée européen (plusieurs dizaines de milliers d’hommes). L’influence de la France recule en Afrique et le couple franco-allemand bat de l’aile. La politique pro-arabe de la France est poursuivie au Proche-orient. Par exemple en 1996 ; Jacques Chirac répond sévèrement à un agent de sécurité israélien qui bousculait des journalistes alors qu’il bavardait avec des palestiniens dans le vieux jérusalem. La visite rendue par Dominique de Villepin à Yasser Arafat s’inscrit dans la même logique. Il faut noter une petite inflexion de la politique étrangère avec Lionel Jospin ; car en 2000. En voyage officiel en Israël, le Premier ministre condamne les " attaques terroristes " du Hezbollah. Les étudiants de l'université de Bir Zeit lui jettent des pierres.
C’est cette année que Jacques Chirac adopte face aux Etats-Unis une posture gaullienne en refusant dans la crise irakienne le recours à la force avant la fin de la mission des inspecteurs de l’ONU. Cette attitude l’amène à se rapprocher de l’Allemagne.
Conclusion : On constate que sous de Gaulle, les pivots de la politique étrangère française sont établis. Malgré tout, sur la longue durée, on observe que l’intégration de la France dans l’Union européenne va croissante. On constate également que la France perd de son influence en Afrique.

Friday, February 27, 2009

Wednesday, February 18, 2009

Monday, February 16, 2009

Le Bac à l'étranger

Le Bac à l'étranger
Chaque année, 350 000 candidats se présentent aux épreuves du bac général en France métropolitaine. Mais également 20 000 tentent leur chance depuis des lycées français situés à l'étranger (dans les DOM-TOM principalement, mais pas uniquement).Les dates des épreuves ne sont pas les mêmes partout, certains centres étrangers étant situés dans l'hémisphère Sud (la Nouvelle Calédonie par exemple) organisent les épreuves du bac en novembre ou d'autres en avril (Pondichéry par exemple).Le tableau ci-dessous vous donne une idée des dates du passage du baccalauréat dans différents centres francais :

Histoire: L'EUROPE

-I-Composition : L’Europe, enjeu de la rivalité Est-Ouest (1945-1975)

Introduction : Le libellé du sujet pose la question de l’Europe comme enjeu géopolitique de la guerre froide impliquant les deux blocs soviétique et américain de 1947 à 1975. Les deux dates choisies sont évidemment chargées de sens : 1947 marque la fin de la Grande Alliance entre la GB, les Etats-Unis et l’URSS et le début de la guerre froide ; 1975 coïncide avec l’apogée de la détente entre l’Est et l’Ouest symbolisé par la signature de la Conférence d’Helsinki (août 1975). La problématique revient formuler la question suivante : « En quoi l’Europe est-elle moteur et objet de la rivalité idéologique américano-soviétique entre 1947 et 1991 ? ».Un plan chronologique semble être le plus approprié pour répondre à une telle question.

http://lyc-leonard-de-vinci-amboise.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/spip.php?article312

Sunday, February 1, 2009

CROQUIS :Des mots qui apparaissent souvent dans les intitulés de sujets

Ces mots apparaissent souvent dans les intitulés de sujets :
  1. - Atouts et contraintes : toutes les données issues du milieu et des qualités de la population mais seulement dans la mesure où elles sont signifiantes ; la prise en compte exhaustive des données bio-climatiques et des ressources naturelles n'est pas souhaitable : ne retenir que ce qui pèse sur les stratégies d'aménagement, de développement.
  2. - Attractivité : ce qui polarise, attire- Centres et périphéries : consiste à faire apparaître la hiérarchisation spatiale entre régions dominantes (concentration des pouvoirs économiques et politiques) et régions dominées avec certaines situations intermédiaires.
  3. - Contrastes : tout ce qui traduit les différenciations spatiales lorsqu'elles sont importantes et significatives : densités de population et d'activité, types d'activités dominantes, revenus et productions par habitants, etc …
  4. - Développement : suppose l'étude des conditions spatiales dans lesquelles se fait la croissance mais suppose également la mise en évidence des freins aux processus de croissance.
  5. - Distribution : la façon dont se répartissent telle(s) activité, tels facteurs de production dans un espace territorial donné.
  6. - Dynamiques : à ne pas interpréter uniquement comme phénomène positif, de croissance ; une dynamique peut être négative, peut se traduire par un retrait (par exemple le déclin démographique, la délocalisation des activités) ; une dynamique est donc une évolution constatée et durable (par exemple la délocalisation des industries de main d'œuvre, le transfert des populations des ex-länder de l'est vers l'ouest de l'Allemagne).
  7. - Évolution : suppose de mettre l'accent sur les dynamiques (flux, croissances, décroissances, etc.)
  8. - Foyers : aires ou points de concentration d'un phénomène ; ils ont une action de polarisation mais aussi d'irrigation (innovation, logistique, investissements) dans un territoire donné ; ils peuvent concentrer pouvoirs, populations, richesses.
  9. - Impulsion : à l'origine des évolutions, innovations, lieux de commandement - Interdépendances : tout ce qui contribue à mettre en relation des espaces différents = flux de marchandises, de capitaux, transferts de revenus, etc..
  10. - Interface : zone de mise en contact entre deux pays, deux régions ; en général des frontières ; lieux d'échanges, de passage mais aussi parfois de fermeture. Distinguer : les interfaces maritimes, continentales ; les interfaces ouverts (ex : entre pays de l'U.E.), fermés (ex : entre le Japon et la Corée du Nord)
  11. - Mise en valeur : activités et aménagements développés sur un territoire donné compte tenu de ses atouts et de ses contraintes.
  12. - Motrices : voir impulsion
  13. - Mutation : étude des processus d'évolution spatiale d'ampleur et de durée significatives (délocalisations, reconversions d'activités, migrations, désindustrialisations, changements de systèmes de production, ...)
  14. - Organisation (spatiale, du territoire..) : fait la synthèse des localisations des activités et des populations, des principales contraintes, des systèmes de communication et des réseaux urbains, des flux. Ce type de cartographie suppose des choix réfléchis et anticipés.
  15. - Peuplement : répartition des populations (faibles et fortes densités, urbanisation) mais aussi dynamiques (mouvements migratoires, tendances démographiques), flux migratoires (pieds-rouges en Russie, mexicains aux États-Unis..) et éventuellement dominantes ethniques (États-Unis).
  16. - Pôles : Centres d'action et concentration ... pôles d'attraction, de croissance, de développement ... d'où la polarisation de ce qui converge vers un pôle ou de ce qui est organisé autour d'un pôle.
  17. - Puissance : les formes de concentration des pouvoirs économiques, politiques .

http://pagesperso-orange.fr/stabarly/Cartographies/cartographie.htm

Thursday, January 29, 2009